Un p'tit coin de Paraty
 
 
Paraty  

Au début du XVIII e siècle, de fabuleux gisements d'or et de diamants furent découverts dans le Minas Gerais, à quelques centaines de kilomètres au nord de Paraty, au coeur d'un territoire encore vierge.
On traça alors, à travers les montagnes recouvertes d'épaisse fôret tropicale, une "route de l'or" qui déboucha dans un site parsemé de baies et de criques, PARATY.
Le port s'agrandit rapidement sous l'impulsion de l'important trafic qui s'y organisa. Les bâteaux arrivant d'Afrique chargés d'esclaves et de produits manufacturés repartaient vers l'Europe, emportant quantité d'or et de diamants acheminés jusqu'à la côte par d'interminables convois de mules.
C’est après l’abolition de l’esclavage et la mise en service de la voie ferrée entre Rio et São Paulo  que la ville est tombée petit à petit dans l’oubli.  Un revers de l'histoire qui lui permit de p
réserver ses trésors pour parvenir intacte jusqu'à nous. En 1966, elle a été classée monument historique national puis patrimoine de l’humanité par l’Unesco.


 Jour 13Mercredi 13 Mai 2015

Le petit-déjeuner de l'hôtel est excellent. Entre les buffets sucrés et salés, les postes crêpes et oeufs à la demande, les gourmands sont comblés. On quitte cet endroit à regret à 10 h, notre vol pour Sao Paulo est à 11h20. De là, un van privé de la société "Paraty tour" nous conduira à Paraty.

A Sao Paulo, c'est l'heure de la séparation, les enfants rentrent en France, les vacances sont finies. Bonne nouvelle pour compenser, les chanceux sont surclassés en business Air France.
Notre sympathique chauffeur nous attend et c'est parti pour un trajet d'environ 5 heures en grande partie sur une belle route de montagne. On découvre une terre de café, canne à sucre et d'élevage. La descente vers la mer est très impressionnante, les virages en "épingle à cheveux". 

Arrivée à la pousada Pardieiro située dans le centre historique.
















 

Le personnel est très sympathique et les chambres vraiment "esprit colonial"
Nous sommes dans le berceau de la cachaça, alors une caïpirhina s'impose au bar de l'hôtel
Ce soir, nous avons prévu de manger français : il y a une crêperie "Farandole", tenue par des bretons, qui a une excellente réputation.
Malheureusement, à  l'adresse indiquée, pas de restaurant, il n'y a pas foule dans les rues et les rares personnes rencontrées ne connaissent pas. Après avoir arpenté toutes les ruelles alentour, les hommes en ont assez et choisissent un petit bistrot ... bad choice !

Une dernière balade dans les ruelles pavées de galets bien glissants après la pluie de l'après-midi et retour à la pousada.




    
Jour 14 : Jeudi 14 Mai 2015

Au programme ce matin un tour de bâteau dans la baie. C'était sans compter sur une météo capricieuse. Le ciel est gris et bas, la pluie tombe, adieu la balade en mer. On se console comme on peut autour d'un excellent et très copieux petit-déjeuner et pour se changer les idées ce sera shopping dans le "paraty moderne". Chantal est bien décidée à dévaliser la boutique Havaianas. En l'attendant, je vais consulter le pharmacien tout proche pour une vilaine piqure d'insecte à la jambe, souvenir d'Argentine. Verdict : Il faut aller à l'hôpital !! Je ressortirai avec une prescription d'antibiotiques, adieu caïpirhina ...


En début d'après-midi le temps s'améliore et on part visiter ce véritable bijou d'architecture qu'est le centre historique. C'est un quadrillage de ruelles interdites aux voitures, couvertes de gros galets posés par les esclaves et polis par le temps. A marée haute, les rues se remplissent d'eau, quelques unes deviennent impraticables, et la ville prend soudainement des allures de Venise. Un moyen de nettoyage des pavés efficace et pas cher.


Ici et là, se succèdent des "pousadas", maisons authentiques d'inspiration coloniales aux façades colorées ornées de frises et pourvues de balcons de fer forgé. 
   Echoppes traditionnelles et petites boutiques habitent le rez-de-chaussée des pousadas .
 
   
                                       
 

Notre balade nous conduit jusqu'au bord de mer où se dresse l'église Santa Rita, la plus ancienne des 4 églises que compte ce village.

Au 18 ème siècle, suivant sa couleur de peau, on ne "priait" pas au même endroit :
- l'église Notre dame des douleurs, avec vue sur mer, était réservée à l'aristocratie des plantations
- l'église Notre dame des remèdes  à la bourgeoisie blanche.
- l'église Santa Rita à la population métissée
et enfin la petite église Notre dame du rosaire aux esclaves.




 
Malheureusement nous sommes en saison creuse et aucune de ces églises n'est ouverte.

A quelques pas de Sainte rita se trouve le port de plaisance avec ses bâteaux multicolores.  C'est de là que partent les "schooners" (voiliers à 2 mâts) pour des excursions dans les iles voisines. A notre passage, les marins nous proposent une balade pour le lendemain. Dommage ! nous serons partis.

 
Un passage chez le glacier "pistache", la nuit tombe et on rentre à la pousada. Ce soir c'est Champagne (notre avant-dernière bouteille) que l'on prend dans le jardin avant de se préparer pour la soirée. Nous avons décidé de nous offrir un bon dîner pour rattraper celui de la veille et notre choix s'est porté sur "quintal das lettras" le restau de la pousada literaria. Le cadre est agréable et les avis sur les forum plutôt bons. Nous sommes les seuls clients et malgré cela le service laisse à désirer. Le vin est hors de prix (plus de 100 R$ la bouteille et la nourriture est bonne mais pas extraordinaire. On attend mieux de ce type d'établissement. Au final la note est salée !

Jour 15 : Vendredi 15 Mai 2015

Le soleil est au rendez-vous. Chantal repart à la chasse aux tongs Havaianas.
Départ pour Rio à 11h en van privé avec Paraty tour


Notre impression :
 Paraty fait partie de ces endroits où il fait bon flâner.  
 La  sortie en mer aurait été la cerise sur le gâteau. Il aurait juste suffi d'un petit morceau de ciel bleu.

 



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