Une bonne marche ... et la pluie

Le quartier de barra


Barra est situé sur la pointe de Salvador de Bahia, à l’endroit où la baie s’ouvre sur l’océan.
Le long de la côte les plages y sont abondantes, comme celle de Porto da Barra, surplombée de l’imposant phare Farol da Barra, le plus ancien d’Amérique du Sud, qui se dresse dans l’enceinte du fort de Santo Antonio. Aujourd’hui on y trouve un musée de la marine.

C’est ici, sur l’avenue océanique, qu’a lieu tous les ans, le carnaval de Salvador, le plus grand carnaval populaire de rue du monde.













Jour 2 : Samedi 2 Mai 2015

A 6 heures du matin, décalage horaire oblige, tout le monde est prêt pour un petit-déjeuner savouré en regardant la mer. Le ciel est bas et la mer bien grise !
Courageusement, nous partons pour une longue balade sur le front de mer. La nouvelle rue piétonne est déserte et les bars encore fermés. Seuls les surfeurs s'en donnent à coeur joie. La police est omniprésente et bien armée. On se sent en sécurité. 

Notre expresso du matin nous manque et un bar avec une jolie terrasse nous fait de l'oeil. Henry se dévoue pour aller voir à l'intérieur s'il y a quelqu'un et nous fait signe de venir. L'établissement est en fait fermé, il doit réouvrir après changement de propriétaire les jours prochains. Le personnel est en plein nettoyage mais nous propose gentiment de nous servir : ce sera un café Nespresso. Vous imaginez ça chez nous ?



Enfin le soleil fait une petite percée et nos pas nous emmènent jusqu'après le christ.


Le midi, c'est restaurant typique en compagnie des charmants neveux de Valéria. Première d'une longue série de caïpirinha, un
 cocktail à base de Cachaça (rhum blanc agricole), sucre et citron vert, servi sur de la glace pilée.
Un violent mais court orage s'invite au cours du repas, ils bâchent la terrasse, nous sommes dégoûtés ! Le reste de la journée se passera sans pluie.

L'après-midi,nous allons au shopping Barra, un grand centre commercial très moderne, pour changer nos euros. Le taux est beaucoup plus intéressant que celui pratiqué en France. 
Sur le chemin, une favela cotoie des immeubles modernes et chics.
















Le soir,nous décidons de dîner léger dans le quartier. Il y a une excellente pizzeria, vue mer, nous l'avions essayée il y a 2 ans. On s'installe, la carte a changé, le propriétaire aussi apparemment ! L'apéro commandé, Henry demande une pizza sans fromage. Embarras du cuisinier, ce n'est pas possible. On en déduit que rien n'est préparé sur place. Dépités, on règle notre apéritif et on part. Lors de notre séjour "salvadorien" on passera souvent devant et on ne verra jamais de clients. C'est un signe !

Valéria connaît un restau proche chic et réputé, fréquenté par la jeunesse dorée mais on est samedi soir et ça risque d'être complet.
On tente le coup avec appréhension car pensant manger simple, nous sommes restés en bermudas et pantacourts. Ils nous accepteront quand même et on fera un excellent repas. La majorité de la clientèle est effectivement très classe.

Une nouvelle journée se termine et demain ce sera Eglise de Bonfim.
 



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