Petite princesse de la mer

Copacabana 

Immense étendue de sable de 4,5 km s'élançant entre le pain de sucre et la plage d'Ipanema, la plage de Copacabana, surnommée " Princesinha do mar" n'est pas qu'un lieu de bronzette, c'est également un lieu de vie et de sport. Elle est le berceau du futevôlei, mélange de football et de volley.
Sportifs et vendeurs ambulants côtoient touristes de passage et véritables cariocas.
La promenade est célèbre pour son tracé inspiré de la Praça Rocio, à Lisbonne.


        

Jour 17 : Dimanche 17 Mai 2015

Ce matin, nous avons décidé d'aller prendre notre petit-déjeuner en regardant la mer, au fort de Copacabana. Didier traîne les pieds, il aurait préféré la boulangerie-salon de thé "A petite" en bas de l'immeuble. Devant l'entrée du fort, les cariocas patientent. L'ouverture est à 10 heures, il est hors de question de poireauter une heure.

Les solutions envisagées : Chantal et moi-même suggérons le Sofitel juste en face. Didier préfère s'attabler à la terrasse d'un de ces petits bars de plein air, devant la mer. Le café est bof et il n'y a pas grand-chose à manger.
Notre envie de Sofitel ne nous ayant pas quitté, on revient à la charge, pour le brunch cette fois-ci. Le dimanche c'est buffet de la mer avec champagne à discrétion. A 60 euros le repas, Didier nous traîte de folles, Henry ne peut venir, il va voir un match de foot au Maracana. Et bien on ira toutes les 2.


Le dimanche, une partie de l'Avenida Atlantica est fermée aux voitures. Joggers, cyclistes, culturistes, surfeurs, vendeurs de rues, simples promeneurs envahissent le bitume, le sable et la mer.
Les plages de Rio sont un fourmillement de petits métiers. Maillots de bain, serviettes, cangas (paréos), T-shirts, chapeaux, lunettes de soleil, glaces, boissons fraîches, brochettes de crevettes, maïs grillé, gâteaux divers et variés, tout se vend et tout se loue : matelats et transats de plage, parasols, mains expertes de masseurs, cours de beach volley, de foot, de gymnastique ou de surf.

Didier loue un siège et parasol sur la plage, Henry part réserver à l'hôtel Orion tout proche son transfert pour Maracana et nous, en attendant le brunch, prenons la direction d'Ipanema. Les cariocas commencent à s'installer sur le sable.

Chaque dimanche, l
a Place du général Osario se transforme en un marché hippie que l'on appelle officiellement la Foire de l'artisanat et des arts d'Ipanema. Quelques centaines de stands proposent souvenirs, nourriture, bijoux, instruments de musique, vêtements et peintures. C'est un endroit idéal pour acheter un souvenir ou un cadeau à ramener à la maison. Ambiance sympa mais très touristique.
Chantal craque pour un hamac. Rien à voir avec les tarifs pratiqués à Paraty.
Pour rentrer on a envie de tester le métro. De belles mosaïques décorent les couloirs et c'est très propre.

Le brunch du Sofitel, un grand moment. Installées sur la terrasse face à la mer, le choix est difficile entre les salades raffinées (avec langouste ou homard) les coquillages, le saumon fumé ou mariné, les sushis, les plats chauds, le beau plateau de fromages français et le somptueux buffet de douceurs. Le serveur n'est pas avare pour nous servir le "champagne" Chandon. Du coup, on rentre à l'appart un peu rougeaudes et fatiguées. Didier est dans le même état car il s'est laissé tenter par les caïpirinhas bien fraîches vendues sur la plage.

Fin d'après-midi tranquille sauf quand les supporters de l'équipe de football de Rio, installés au bar en bas de l'immeuble, manifestent leur joie à chaque but marqué. Impossible de ne pas être au courant du score.
Henry reviend enchanté, d'interminables goooooooool pleins la tête. Les supporters portent tous les couleurs de leur équipe, viennent en famille, public bon enfant. Quand un but rentre, c'est la liesse dans le stade.

Inutile de dire que ce soir il y en a deux qui ne sont pas affamées, mais sympas ! on les accompagnera et on se partagera une pizza.
Une belle journée de plus.
 

 
                                       

 



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