Située à 180 kilomètres au Nord-Est de Rio de Janeiro, Buzios (qui signifie coquillage en portugais) occupe une péninsule très découpée bordée de 26 plages toutes différentes, fréquentées ou quasi désertes, aux eaux tièdes ou fraîches, avec ou sans vagues.
Simple village de pêcheurs jusqu’au début des années 60, buzios est devenue une station balnéaire célèbre et branchée après la visite de B B, alors en pleine gloire, en vacances avec son boy friend brésilien de l’époque.
De ce passage restent une statue de bronze à son effigie, une promenade maritime à son nom, ORLA BARDOT, mais aussi une ambiance jet set qui perdure dans les nuits de la "rua das Pedras" et les nombreux bars de plage.
Jour 20 : Mercredi 20 Mai 2015
Ce mercredi, petit-déjeuner copieux à notre patisserie habituelle et dernier Nespresso chez Guérin où on achète un cake au citron tellement appétissant à déguster plus tard à Buzios.
A 11h, l’employé de rio exclusive est en retard pour l’état des lieux et la navette réservée via « malizia tours » qui va nous emmener vers Buzios est déjà là. Heureusement l’agence n’est pas très loin et Henry prend ses jambes à son cou pour aller rendre les clés. Ils avaient tout simplement oublié !!
Notre chauffeur semble inquiet à la vue du nombre de valises mais tout finit par rentrer. La traversée de Rio est difficile, la circulation très dense. Il nous apprend qu’il est inspecteur de police. Mais il ne parle qu’un peu anglais, nous aussi donc la conversation est limitée. On imagine que les transferts rio- Buzios sont pour améliorer l’ordinaire.
A la sortie de la ville, quand la circulation se fluidifie, changement radical : c’est parti pour un trajet mouvementé. Si vous vous souvenez du film « l’arme fatale », et bien on a notre Riggs ! Il double à droite, à gauche pour finir dans le coffre de la voiture qui nous précède. Il y a des travaux : pas de problème, il emprunte la voie fermée à gauche et grille tout le monde. Malgré tout sa conduite est sûre. On arrive sains et saufs à Buzios vers 15 heures.
Le village boutique hotel est un peu à l’écart du centre ville, face à une petite plage préservée et déserte « praia do forno ». Les chambres joliment décorées aux noms méditerranéens (lavendou pour la nôtre) sont disséminées dans un jardin tropical. Magnifique endroit avec un personnel très jeune mais tellement professionnel !
Le temps de s'installer et nous partons faire un tour en ville sans Didier qui tousse énormément et préfère se reposer pour être en forme le soir. Le taxi nous dépose au début de la "rua das pedras" qui est le cœur de Búzios. C’est là que se concentrent magasins, restaurants et boîtes de nuit. Ses constructions basses et son pavage rustique ne manquent pas de charme.
Ce qui attire notre attention immédiatement, c'est le nombre de boutiques de maillots de bain magnifiques, originaux et surtout échancrés. Dommage mais on a passé l'âge de porter ça !
Puis on continue sur la "orla bardot" où se trouve sa statue (mais on ne la verra pas, je pense qu'elle était partie pour rajeunissement... la statue bien sûr !). Tant pis, la photo sera pour les 3 Pêcheurs plus vrais que nature.
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On pousuit notre balade jusqu'à la "praia dos ossos" pour aller voir la carte du restaurant l'Escale où nous pensons aller dîner. Manque de chance il est fermé. C'est l'inconvénient de prendre ses vacances hors saison. L'heure tourne et il est temps de faire demi-tour, notre malade risque de s'impatienter. Un petit arrêt obligé en terrasse pour une caïpirhina et nous voici de retour à l'hôtel.
Petite déception au moment de partir au restau, Didier a de la fièvre et ne sort pas. Le restaurant étant fermé le soir, le réceptionniste fait livrer une pizza que Chantal, solidaire, partagera avec son époux.
Nous terminerons la journée à "La dolce Vita" qui propose à la carte de la viande grillée argentine. Assiette copieuse et bonne. Un bémol au niveau de la cuisson car comme partout au Brésil, il est difficile d'obtenir une viande saignante.
